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Le quota de hareng va être réajusté

QR Code vers la pagePar Romain Douchin pour «la Voix du Nord» le 23/06/12

Article extrait de l'édition du 03 novembre 2011 de « la Voix du Nord » :

La coopérative maritime étaploise (CME) dispose cette année d'un quota de 1 200-1 300 tonnes pour le hareng. ...

En réalité, c'est un peu plus, car l'organisation de producteurs (OP) étaploise a en plus recours, comme l'indique son directeur Éric Gosselin, « à des échanges avec des OP de Basse-Normandie et de Bretagne ».

Un échange contre quoi ? « Tout dépend de ce dont ils ont besoin. Parfois, ils nous donnent du tonnage de hareng sans contrepartie car ils ne l'utilisent pas », précise Éric Gosselin.

Pas assez pourtout le monde


Une bonne partie du quota boulonnais est absorbé par les deux chalutiers Glorieuse-Immaculée et Glorieuse Vierge-Marie, qui pratiquent tous deux la pêche à boeuf. Le reste est partagé entre les autres chalutiers, sachant qu'il n'y en a pas assez pour tout le monde. Un trait de hareng, qui fit jadis la fortune de Boulogne et nourrit la population européenne, « ça permet parfois de boucler une semaine ».

Pas tant que cela, parce qu'il ne se vend bien (30 centimes du kilo à la criée, une misère) que parce que l'on peut encore en pêcher énormément en peu de temps, pour peu que l'on tombe sur un banc gigantesque de poissons.

Perte de quota, perte de marchés


La partie qui passe en criée prend ensuite la direction des conserveries et sociétés de fumaison. Enfin ce qu'il en reste, car elles sont beaucoup moins nombreuses que par le passé, quand l'espèce pullulait. « Avec la perte de quota, on a aussi perdu les marchés », rappelle Éric Gosselin.

La commission vient de revoir à la hausse la possibilité de capture, concédant qu'elle avait trop taillé dedans. Du coup, elle va le réajuster, progressivement, sur plusieurs années. Mais le règlement lui interdit d'augmenter les prises de plus de 15 % par an. Conclusion, ça va plus vite dans un sens que dans l'autre.

ROMAIN DOUCHIN


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