Le député présente son rapport au siège de la CME

Article extrait de l'édition du 28 septembre 2011 du « journal de Montreuil » :



Samedi matin, Daniel Fasquelle est une nouvelle fois allé à la rencontre des marins-pêcheurs étaplois. Le député ne s'est pas rendu à la CME, les mains vides, puisqu'il a présenté aux pêcheurs réunis au sein de la coopérative, son rapport « De l'urgence de renouveler les navires pour sauver la pêche française ».

Un dossier qui concerne tout particulièrement les marins-pêcheurs étaplois.

Daniel Fasquelle tient à rappeler les motifs qui l'ont poussés à réaliser ce travail : « Cette mission m'a été confiée par le Premier Ministre et le Ministre de l'agriculture et de la pêche à la suite de l'une de mes interventions en commission lors du vote de la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche. La lettre de mission du Premier ministre me demandait de faire un point complet sur les navires de pêche ce qui n'avais jamais été fait auparavant. » Ce travail a demandé à Daniel Fasquelle de longs mois d'enquête comme il en témoigne : « Ma mission a duré 6 mois pendant lesquels je suis allé partout en France a la rencontre des pêcheurs et des chantiers navals. Je me suis également rendu a Bruxelles pour rencontrer la Commission européenne. Mon rapport s'appuie sur ces rencontres sur le terrain qui m'ont beaucoup appris. » Ce samedi matin, Danielle Fasquelle a donc présenté les grandes lignes de ce rapport : « L'idée générale est qu'il est urgent de réagir car on ne construit presque plus de nouveaux navires. La moyenne d'‚ge de la flotte est aujourd'hui de 25 ans ! D'où des navires qui consomment du carburant, qui sont dangereux et ou les conditions de travail et de vie a bord ne sont pas au niveau que l'on attend en 2011. Outre ce constat, le rapport contient des propositions concrètes, techniques, économiques et financières. Il fait aussi la liste de l'ensemble des projets que portent aujourd'hui les marins-pêcheurs français parmi lesquels celui de France pêche Durable a Etaples. » Des marins-pêcheurs étaplois qui ont d'ores et déjà les yeux tournés vers Bruxelles. En effet, c'est en fin d'année que ce négocient habituellement les quotas pour l'année suivante.

Gauthier BYHET

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