Les premières coquilles Saint-Jacques de Boulogne-sur-Mer arrivent sur les étals
Par Romain Douchin pour «la Voix du Nord» le 23/06/12Article extrait de l'édition du 06 octobre 2011 de « la Voix du Nord » :
« On les a pêchées au Sud-Vergoyer, un gisement situé à trois heures de Boulogne, près du Tréport », explique Tony Sergent, patron du bateau Dieu a bien fait. C'est une des zones prisées des pêcheurs avec celles situées en face de Dieppe, et la baie de Seine, où la capture n'ouvrira qu'en décembre dans le cadre d'une gestion durable.
Les coquillards étaplois sont équipés de dragues, des engins de pêche traînés sur le fond munis de lames métalliques appelés couteaux. En moyenne, les bateaux virent (remontent) les dragues toutes les heures et demie, ce qui impose des cycles de sommeil très courts pour les marins qui doivent ensuite faire le tri, agenouillés à l'arrière du navire. Un métier particulièrement physique. La réglementation leur impose de commercialiser des coquilles de 11 cm de diamètre minimum et de rejeter par-dessus bord celles sous la taille exigée. Chaque coquillard a le droit de pêcher 1 800 kg par période de vingt-quatre heures, pas plus de quatre fois par semaine.
La campagne débute à peine, et les noix sont déjà très belles, même si le corail n'en a pas encore tout à fait la couleur. « Plus il va faire froid, plus la noix et le corail vont grossir », explique Tony Sergent.
La pêche à la coquille présente l'avantage pour la vingtaine de bateaux de la Coopérative maritime étaploise (CME) qui s'y adonnent de n'être pas trop gourmande en carburant, moitié moins qu'en traînant un chalut à poissons.
Comme le cours est relativement stable - 3,44 € le kilo avec coquilles hier matin à la criée 5,50 € le kilo (15 € les trois kilos) à l'étal -, les marins sont sûrs d'avoir une paie correcte.
L'an passé, les coquillards de la CME ont débarqué 700 tonnes de coquilles, vendues à la criée et pour une petite partie à l'étal sur le port d'Étaples.
ROMAIN DOUCHIN
Lire l'article sur le site de la Voix du Nord
« On les a pêchées au Sud-Vergoyer, un gisement situé à trois heures de Boulogne, près du Tréport », explique Tony Sergent, patron du bateau Dieu a bien fait. C'est une des zones prisées des pêcheurs avec celles situées en face de Dieppe, et la baie de Seine, où la capture n'ouvrira qu'en décembre dans le cadre d'une gestion durable.
Très physique
Les coquillards étaplois sont équipés de dragues, des engins de pêche traînés sur le fond munis de lames métalliques appelés couteaux. En moyenne, les bateaux virent (remontent) les dragues toutes les heures et demie, ce qui impose des cycles de sommeil très courts pour les marins qui doivent ensuite faire le tri, agenouillés à l'arrière du navire. Un métier particulièrement physique. La réglementation leur impose de commercialiser des coquilles de 11 cm de diamètre minimum et de rejeter par-dessus bord celles sous la taille exigée. Chaque coquillard a le droit de pêcher 1 800 kg par période de vingt-quatre heures, pas plus de quatre fois par semaine.
La campagne débute à peine, et les noix sont déjà très belles, même si le corail n'en a pas encore tout à fait la couleur. « Plus il va faire froid, plus la noix et le corail vont grossir », explique Tony Sergent.
La pêche à la coquille présente l'avantage pour la vingtaine de bateaux de la Coopérative maritime étaploise (CME) qui s'y adonnent de n'être pas trop gourmande en carburant, moitié moins qu'en traînant un chalut à poissons.
Comme le cours est relativement stable - 3,44 € le kilo avec coquilles hier matin à la criée 5,50 € le kilo (15 € les trois kilos) à l'étal -, les marins sont sûrs d'avoir une paie correcte.
L'an passé, les coquillards de la CME ont débarqué 700 tonnes de coquilles, vendues à la criée et pour une petite partie à l'étal sur le port d'Étaples.
ROMAIN DOUCHIN
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